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Sources des données et méthodologie

Les données utilisées dans Perspectives Climatiques proviennent d’un certain nombre d’ensembles de données accessibles au public.



Données climatiques

Les données géospatiales relatives aux précipitations mensuelles maximales durant un jour, les jours où le Tmax est supérieur à 30 °C, les jours de gel et de dégel, les jours les plus chauds, les jours de glace, le nombre maximal de jours secs consécutifs et les jours de précipitations >= 20 mm proviennent de donneesclimatiques.ca. Les sections suivantes décrivent les informations climatiques disponibles sur Perspectives Climatiques. Ces informations sont données à titre d’exemple. Pour un examen complet des données climatiques concernant leur collectivité, nous encourageons les utilisateurs à se rendre sur le site www.donneesclimatiques.ca.


Scénario d’émissions : Développement à base de combustibles fossiles (SSP5-8.5)

La trajectoire commune d’évolution socio-économique 5 (SSP5 – Développement à base de combustibles fossiles) représente un avenir à fortes émissions où la société reste largement tributaire des combustibles fossiles, y compris le charbon, avec un développement futur supplémentaire des sources d’énergie à base de combustibles fossiles. Ce scénario se caractérise par de nombreux enjeux liés à l’atténuation et peu d’enjeux liés à l’adaptation, et repose sur des hypothèses précises telles que la croissance démographique, le développement économique et l’évolution technologique. Ce scénario « à fortes émissions » est celui qui prévoit le réchauffement climatique le plus important parmi tous les scénarios de développement durable. Pour plus d’informations, visitez le sujet d’apprentissage Comprendre les trajectoires communes d’évolution socio-économique (SSP) sur donneesclimatiques.ca.


Une seule SSP est présentée sur Perspectives Climatiques pour simplifier l’expérience de l’utilisateur et à titre d’exemple. Lors de la réalisation d’une évaluation des risques climatiques pour une collectivité donnée, meilleure pratique consiste à de prendre en compte plusieurs SSP afin de mieux comprendre l’éventail des conditions climatiques futures possibles. Les professionnels doivent déterminer quelles SSP sont les plus appropriées dans leur contexte particulier, en se fondant sur leur tolérance au risque, la vulnérabilité du projet et la durée de vie du projet.


Horizon temporel

Un horizon temporel est une période définie sur laquelle les projections des modèles climatiques sont présentées. Ces horizons englobent généralement une période de 20 à 30 ans afin de saisir les tendances climatiques significatives et de calculer la moyenne de la variabilité naturelle d’une année sur l’autre. Trois horizons temporels sont disponibles sur Perspectives Climatiques : 1971-2000 (période de référence), 2041-2070 (milieu du siècle) et 2071-2100 (fin du siècle).


La période de référence sert de point de référence historique, représentant les conditions climatiques récentes auxquelles les projections climatiques futures sont comparées pour calculer les changements, tandis que les périodes du milieu et de la fin du siècle correspondent respectivement aux horizons de planification à court et à long terme. Lors de la comparaison des changements par rapport à une période de référence, il arrive que des sources de données variées soient basées sur des périodes de référence distinctes (p. ex., 1991-2020), ce qui entraîne des différences potentielles.


Percentiles

En climatologie, un ensemble désigne une collection de simulations de modèles climatiques. Étant donné qu’aucun modèle ne peut être considéré comme le « meilleur », il est d’usage d’analyser conjointement plusieurs modèles, souvent à l’aide de percentiles d’ensemble, lors de l’étude des changements projetés. Ici, le terme « percentiles » fait référence au percentile de l’ensemble des données présentées. Pour des raisons de simplification et à titre illustratif, les données sont présentées pour le 50e percentile, également connu sous le nom de valeur médiane. Il s’agit de la valeur pour laquelle la moitié des résultats de l’ensemble sont inférieurs et ceux de l’autre moitié supérieurs. Pour plus d’informations sur l’ensemble des modèles climatiques utilisés, voir la méthodologie des données spatiales de Perspectives Climatiques.


Si la médiane de l’ensemble (50e centile) fournit une estimation centrale, d’autres centiles, tels que le 10e et le 90e, sont importants pour évaluer le risque et l’incertitude. Une fourchette de percentiles devrait être prise en compte pour la planification des infrastructures et lors de l’évaluation des risques.


Variable

Le terme « variable » est utilisé pour désigner une variable climatique qui peut être mesurée directement sur le terrain (p. ex., dans les stations météorologiques) ou calculée par des modèles climatiques. Toutes les variables présentées sur Perspectives Climatiques représentent des valeurs annuelles moyennes. Les variations saisonnières sont parfois importantes, et les valeurs annuelles peuvent ne pas refléter entièrement l’éventail des extrêmes saisonniers. Lors de l’évaluation des risques climatiques, il est important de tenir compte du fait que les tendances saisonnières, telles que les chaleurs estivales extrêmes ou les précipitations hivernales, peuvent s’écarter considérablement des moyennes annuelles. Toutes les variables sont fournies pour illustrer les aléas climatiques. Dans certains cas (p. ex., jours avec température maximale supérieure à 30 °C), les variables illustrent directement un certain aléa (p. ex., chaleur extrême); dans d’autres cas, les variables sont fournies comme approximation d’autres aléas, par exemple, la précipitation maximale durant 1 jour comme approximation pour les inondations pluviales.

Voici les variables (avec des descriptions provenant de donneesclimatiques.ca) incluses dans Perspectives Climatiques :

  • Jours avec température maximale supérieure à 30 °C
    La variable Jours avec Tmax > 30 °C décrit le nombre de jours par an où la température maximale en journée est supérieure à 30 °C. Cet indice donne une indication du nombre de jours chauds dans la période sélectionnée. Les températures élevées sont importantes. Elles déterminent si les plantes et les animaux peuvent prospérer, elles limitent ou permettent les activités de plein air, définissent la manière dont nous concevons nos bâtiments et nos véhicules, et influencent notre utilisation des transports et de l’énergie. Cependant, lorsque les températures sont très élevées, les personnes – en particulier les personnes âgées – sont beaucoup plus susceptibles de souffrir d’épuisement par la chaleur et de coup de chaleur. De nombreuses activités de plein air deviennent dangereuses ou impossibles lorsque les températures sont très élevées.
  • Précipitation maximale durant 1 jour
    La variable Précipitation maximale durant 1 jour indique la plus grande quantité de précipitations (pluie et neige combinées) tombant dans une seule journée (24 heures) pour la période sélectionnée. Cet indice est communément appelé la « journée la plus pluvieuse de l’année ». Des totaux de précipitations très élevés sur un jour peuvent être le résultat de précipitations intenses, mais de courte durée, telles que des orages, ou peuvent être dus à des précipitations régulières au cours de la journée. Les précipitations de courte durée et de forte intensité peuvent entraîner des crues soudaines, en particulier dans les zones urbaines où les égouts pluviaux peuvent être débordés. Les chutes de neige abondantes peuvent endommager les bâtiments et perturber les services de transport.
  • Cycles de gel-dégel
    La variable Cycles de gel-dégel correspond à un simple décompte des jours où la température de l’air oscille entre le gel et le dégel au cours d’une même journée. Les cycles de gel et de dégel peuvent avoir des conséquences importantes sur les infrastructures. L’eau se dilate lorsqu’elle gèle, de sorte que le gel, la fonte et le regel de l’eau peuvent, avec le temps, causer des dommages importants aux routes, aux trottoirs et à d’autres structures extérieures.
  • Jour le plus chaud
    La variable Jour le plus chaud décrit la température diurne la plus élevée au cours de la période sélectionnée. En général, le jour le plus chaud de l’année se produit pendant les mois d’été. Les températures élevées sont importantes. Elles déterminent si les plantes et les animaux peuvent prospérer, elles limitent ou permettent les activités de plein air, définissent la manière dont nous concevons nos bâtiments et nos véhicules, et influencent notre utilisation des transports et de l’énergie. Cependant, lorsque les températures sont très élevées, les personnes – en particulier les personnes âgées – sont beaucoup plus susceptibles de souffrir d’épuisement par la chaleur et de coup de chaleur. De nombreuses activités de plein air deviennent dangereuses ou impossibles lorsque les températures sont très élevées.
  • Jours sans dégel
    La variable Jours sans dégel décrit le nombre de jours où la température la plus chaude de la journée ne dépasse pas 0 °C. Autrement dit, cet indice désigne le nombre de jours où les températures sont restées en dessous du point de congélation pendant toute la période de 24 heures. C’est un indicateur de la durée et de la sévérité de la saison hivernale.
  • Nombre maximum de jours secs consécutifs
    La variable Nombre maximum de jours secs consécutifs décrit la plus longue période de jours au cours de laquelle il tombe moins de 1 mm de précipitations par jour. Les périodes de temps sec peuvent avoir un impact sur l’agriculture, les besoins en énergie et la disponibilité de l’eau. Des conditions de sécheresse peuvent survenir lorsque les périodes sèches sont de longue durée.
  • Jours de précipitations >= 20 mm
    La variable Jours de précipitations >= 20 mm décrit le nombre de jours où il est tombé au moins 20 mm de précipitations (pluie et neige combinées) au cours de la période sélectionnée. Des précipitations suffisantes sont essentielles pour la disponibilité de l’eau, l’agriculture, la production d’électricité et la lutte contre les feux de forêt.

Données sur les infrastructures – Général

Les couches géospatiales montrant les données sur les infrastructures, y compris les arrêts de transport en commun, les ponts et les tunnels, l’eau potable, les déchets solides, les eaux usées et les eaux de ruissellement, ainsi que les infrastructures sobres en carbone, proviennent de la Base de données ouvertes sur les infrastructures (BDOIn) de Statistique Canada. La BDOIn fait partie de l’Environnement de couplage de données ouvertes. Comme indiqué sur le site Web de la BDOIn, les données de la version actuelle (version 2) ont été collectées entre octobre 2023 et juin 2024 à partir de sites de données ouvertes du gouvernement; celles de la version 1 avaient été collectées entre novembre 2022 et mars 2023. La BDOIn peut ne pas être un ensemble de données exhaustif. Pour plus d’informations sur la méthodologie utilisée, consultez le :

https://www150.statcan.gc.ca/n1/pub/34-26-0003/342600032023001-fra.htm


La BDOIn a récemment publié la version 2 de l’ensemble de données sur les infrastructures. Les couches relatives aux ponts et tunnels, à l’eau potable, aux déchets solides, aux eaux usées et de ruissellement, et aux infrastructures sobres en carbone sont issues de la version 2. La couche relative aux arrêts de transport en commun est une donnée héritée de la version 1 puisqu’elle n’a pas été rendue disponible dans la version 2.


Les couches d’infrastructure de la BDOIn présentent actuellement des lacunes dans l’infrastructure incluse et les métadonnées associées, et sont fournies telles quelles afin de pouvoir être utilisées dans les endroits où les données sont incluses. Les lacunes ne doivent pas être interprétées comme signifiant que l’infrastructure correspondante n’existe pas.

Données sur les infrastructures – Piétons et cyclistes

La couche géospatiale montrant les infrastructures pour les piétons et les cyclistes provient de l’OSM Can-BICS, version 2. Comme indiqué sur le site Web du Can-BICS, cette version utilise les données du 25 janvier 2022. Le Can-BICS peut ne pas être un ensemble de données exhaustif. Pour plus d’informations sur la méthodologie utilisée, consultez le :

https://storymaps.arcgis.com/stories/4ed0f50cbb6b45baa1f3d58f9d0c6507


Les données peuvent être consultées sur le site :

https://www.arcgis.com/home/item.html?id=a91c3270b322473da8b3c81793e6902c


Les couches d’infrastructure du Can-BICS présentent actuellement des lacunes dans l’infrastructure incluse et les métadonnées associées, et sont fournies telles quelles afin de pouvoir être utilisées dans les endroits où les données sont incluses. Les lacunes ne doivent pas être interprétées comme signifiant que l’infrastructure correspondante n’existe pas.

Données sur les infrastructures – Installations

Les couches géospatiales montrant les données sur l’infrastructure des installations proviennent de la Base de données ouvertes sur les établissements de santé (BDOES), de la Base de données ouvertes sur les établissements d’enseignement (BDOEE) et de la Base de données ouvertes sur les installations récréatives et sportives (BDOIRS) de Statistique Canada. Ces données font partie de l’Environnement de couplage de données ouvertes. Les données les plus récentes ont été utilisées pour chaque couche, soit la version 1.1 (données de mai à juin 2020) pour la BDOES, la version 2.1 (données d’août 2019 à mars 2022) et la version 1.0 (données de 2020-2021) pour la BDOIRS. Ces ensembles de données sur l’infrastructure des installations peuvent ne pas être exhaustifs. Pour plus d’informations sur la méthodologie utilisée, consultez le :


BDOES : https://www.statcan.gc.ca/fr/ecdo/bases-donnees/bdoess

BDOEE : https://www.statcan.gc.ca/fr/ecdo/bases-donnees/bdoee

BDOIRS : https://www.statcan.gc.ca/fr/ecdo/bases-donnees/bdoirs


Les couches d’infrastructures des installations présentent actuellement des lacunes dans l’infrastructure incluse et les métadonnées associées, et sont fournies telles quelles afin de pouvoir être utilisées dans les endroits où les données sont incluses. Les lacunes ne doivent pas être interprétées comme signifiant que l’infrastructure correspondante n’existe pas.

Données sur l’équité – Indice de vulnérabilité sociale

Les couches géospatiales étiquetées comme indice de vulnérabilité sociale représentent l’Indice canadien de défavorisation multiple (ICDM). Cet indice se compose de variables telles que le revenu, le statut de nouvel arrivant, l’âge, l’accession à la propriété, etc. Perspectives Climatiques utilise ces informations, en tandem avec les données climatiques, pour illustrer les zones présentant des vulnérabilités existantes qui pourraient être aggravées par les changements climatiques. Veuillez noter que les couches IVS sont statiques dans le temps sur la base des données du recensement canadien de 2021; seules les couches climatiques changent avec le temps. Pour plus d’informations sur le calcul de cet indice, consultez le :

https://www150.statcan.gc.ca/n1/pub/45-20-0001/452000012023002-fra.htm


La couche de l’indice de vulnérabilité sociale, qui représente l’ICDM, comporte actuellement des lacunes et est fournie telle quelle afin de pouvoir être utilisée dans les endroits où les données existent. Les lacunes ne doivent pas être considérées comme signifiant qu’il n’existe pas de vulnérabilités dans cette région.

Données sur l’équité – Dimensions de la vulnérabilité

Des couches supplémentaires ont été ajoutées pour affiner l’indice de vulnérabilité sociale. Les couches nouvelles sont:

  • l’instabilité résidentielle
  • la dépendance économique
  • la composition ethnoculturelle
  • la vulnérabilité situationnelle

Ces couches représentent les dimensions de l’ICDM et peuvent être utilisées pour améliorer la compréhension des problèmes sous-jacents contribuant à la vulnérabilité d’une communauté donnée. Perspectives Climatiques utilise ces informations, en tandem avec les données climatiques, pour illustrer les zones présentant des vulnérabilités existantes qui pourraient être aggravées par les changements climatiques. Veuillez noter que les dimensions des couches de l’indice de vulnérabilité sont statiques dans le temps sur la base des données du recensement canadien de 2021; seules les couches climatiques changent avec le temps. Pour plus d’informations sur le calcul de cet indice, consultez le :

https://www150.statcan.gc.ca/n1/pub/45-20-0001/452000012023002-fra.htm


Les dimensions des couches de l’indice de vulnérabilité, qui représentent les dimensions de l’ICDM, comportent actuellement des lacunes et sont fournies telles quelles afin de pouvoir être utilisées dans les endroits où les données existent. Les lacunes ne doivent pas être considérées comme signifiant qu’il n’existe pas de vulnérabilités dans cette région.

Couches combinées de climat et d’équité

La combinaison des données sur l’équité avec les données climatiques permet aux utilisateurs de voir quelles variables ont des valeurs d’indicateurs climatiques élevées et une grande vulnérabilité sociale par rapport au reste du pays. Pour plus d’informations sur la représentation des couleurs bivariées dans ArcGIS, consultez le :

https://pro.arcgis.com/fr/pro-app/latest/help/mapping/layer-properties/bivariate-colors.htm


Les données climatiques sur les couches bivariées sont classées par ordre de faible à élevé sur la base des percentiles à l’échelle du Canada. Ces percentiles nationaux offrent une large perspective, mais peuvent ne pas saisir pleinement les variations locales ou régionales du risque climatique. Les utilisateurs doivent tenir compte du contexte local lorsqu’ils procèdent à une évaluation des risques.


Pour des informations plus détaillées sur les données cartographiques et la méthodologie, veuillez consulter la méthodologie des données spatiales de Perspectives Climatiques la méthodologie des données spatiales de Perspectives Climatiques.

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